Anny Duperey
 

Anny Duperey : Le démon dans l'île

 

Dernière modification : 6 juin 2004

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Réalisation : Francis Leroi
Scénario : Francis Leroi - Owen T. Rozmann

Anny Duperey : Dr. Gabrielle Martin
Jean-Claude Brialy : Dr. Paul-Henry Marshall
Pierre Santini : Richard, le maire
Cerise : Marie Talbot
Gabriel Cattand : Henry Garland, le pharmacien
Janine Magnan : Claire Garland
Guilhen Adeline : Laura Garland
Anne Gautier : Carole
Bruno Bruneau : Patrick Benson
Caroline Silhol : Hélène Cayrade
Michèle Moretti : Lisa
Jean-Louis Foulquier : Fred
Michel Caron : Léon Hernandez
Andre Rouyer : Georges Cotier


Sortie : 1982
Interdit aux moins de 12 ans.

'Le démon dans l'île' de Francis Leroi (1982)

 

Résumé

   Le docteur Gabrielle Martin arrive sur une île au large de la Normandie. Le premier jour, elle apprend qu'il y a un autre médecin sur l'île depuis 8 ans, le docteur Marshall dont les diagnosiques douteux font fuir les patients. Elle ne tarde pas à faire la connaissance de cet homme étrange, fascinant, cultivé, mais inquiétant... A peine est-elle installée, alors qu'elle croit que encore qu'elle allait pouvoir profiter de la mer entre deux patient, des incidents étranges se produisent : un homme se coupe avec un couteau électrique qui n'était pas branché, une petite fille est blessé par un ours en peluche, le bras d'une femme est carbonisé dans un four...
   L'attitude douteuse de Marshall attire l'attention de la jeune femme, et elle s'introduit par éffraction chez lui pour découvrir un équipement destiné à des expériences sur le cerveau humain. Elle découvre aussi que tous les objets qui causent les accidents proviennent du même magasin de l'île : la Superilette. Alors Gabrielle se laisse enfermée à l'intérieur et est témoin de l'étrange comportement du démon dans l'île...

 

Anecdotes

   Dans ce film, Anny Duperey doit tourner une scène où elle est appelée comme médecin urgentiste sur les lieux d'un accident et découvre que les victimes sont son mari et son fils.
Cette scène a été très difficile à tourner pour elle. La douleur de la mort de ses parents est remontée, sur cette autoroute de Normandie.
   Francis Leroi raconte :
   « Je connaissais l'histoire d'Anny et la mort tragique de ses parents, lorsqu'elle avait 8 ans. Cette scène avait été réservée pour la fin. Blocage d'une autoroute. Anny se met à hurler ! Scène très forte. A midi elle s'écroule dans mes bras. Elle a une migraine terrible. Va-t'elle pouvoir reprendre ? Elle dit "Oui". Effort de volonté : elle termine la scène l'après-midi. On remballe. Le spectacle se termine, un autre va commencer. Ainsi va notre vie au-delà de tous les sentiments. Quand quelques années plus tard, Anny a sorti son livre sur ses parents, j'ai voulu lui écrire. Et puis à quoi bon ? Nous avions remué suffisamment de souvenirs, sur une autoroute normande, ce mois de Juillet 82. »
Francis Leroi (www.geocities.com/francisleroi/photo1.html)

   Ce film a reçu le Prix du suspence au Festival d'Avoriaz en 1982.

 

Commentaires

   Les scènes de la vie quotidienne sont transformées dans ce film en cauchemars. Derrière chaque porte, dans chaque ombre, on se demande ce qui va surgir. Et puis, quand on ne s'y attend pas, là où on ne s'y attend pas, quelque chose arrive. Film d'horreur, certes, mais surtout excellent film de suspens !

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Revue de presse

« Je suis depuis longtemps un grand admirateur de Anny Duperey, à mon avis trop peu utilisée par le cinéma. Elle a apportée à son personnage une très grande force en même temps que beaucoup de fragilité, de sensibilité, d'émotion. Justement un registre que le cinéma ne lui a pas donné souvent l'occasion d'exposer.
C'est aussi une commédienne dynamique. Elle sait "bouger", ce qui est indispensable pour les nombreuses scènes d'action. Il est effet très difficile pour un commédien d'exprimer des émotions tout en s'agitant, en courant. C'est une qualité très rare en France. Anny Duperey et Jean-Claude Brialy la possèdent au plus au point. »
Francis Leroi

 

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