Anny Duperey
 

La biographie d'Anny Duperey

 

Dernière modification : 27 novembre 2004

 

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Pour lui écrire :
Anny Duperey
c/o Agents Associes
201 rue du Faubourg Saint-Honore
75008 Paris


ou
Anny Duperey
C/o Cinéart
36 rue de Ponthieu
75008 Paris

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   Anny Legras naît le 28 Juin 1947 à Rouen en Seine-Maritime. Elle vit heureuse aux côtés de ses parents, Lucien et Ginette Legras, dans la maison de sa grand-mère maternelle, son jeune oncle adolescent et sa tante. Elle grandit au milieu de cette famille aimante, et de nombreux chats. Son père est photographe, sa mère s'occupe d'elle.
   Mais ce bonheur s'écroule le 6 novembre 1955, où elle perd ses parents, asphyxiés dans la salle de bains du pavillon où la famille avait emmanagée quelques mois auparavant. Ce dimanche matin-là, la petite Anny reste au lit malgré les appels répétés de ces parents pour qu'elle vienne faire sa toilette avec eux. Mais son réveil fut bien difficile...
   Puis vient la seconde déchirure, celle d'avec sa petite sœur Patricia, qui n'a pas six mois à la mort de ses parents. L'aînée est recueillie par sa grand-mère paternelle et sa tante déjà veuve tandis que la cadette est élevée par ses grands-parents maternels. Au débuts, elle se voit toutes les semaines, puis se perde peu à peu de vue.
   De son côté, Anny grandit. Elle quitte l'école à 15 ans avec déjà deux ans de retard, profitant de son statut d’orpheline pour obtenir son BEPC. Elle entre aux Beaux-Arts de Rouen, aidée par sa tante qui l’élève désormais. Enfin, elle peut s’adonner à des activités qui lui plaisent : de la peinture, de la danse, du théâtre… Elle en ressort deux ans plus tard avec un premier prix de Comédie et décide de se lancer dans une carrière de comédienne.
   Elle part à 17 ans à Paris et rentre au Conservatoire dans la classe de René Simon. Elle apprendra beaucoup de ses lessons. C’est à ce moment qu’elle choisit son nom de scène, Anny Duperey, légère modification du nom du mari de sa grand-mère qui l’éleva – Duperray. Elle est vite remarquée par Jean Meyer qui lui permet de jouer dans une pièce "Le trois mariages de Mélanie". Elle enchaîne avec "Mamma", toujours au théâtre, où elle joue aux côtés d’Elvire Popesco.
   Elle est remarquée par Jean-Luc Godard au conservatoire. Celui-ci lui offre son premier long-métrage : "Deux ou trois choses que je sais d’elle" (1966). Sa carrière décolle. Elle tourne sous la direction des plus grands : Michel Deville (Benjamin ou les mémoires d’un puceau, Bye Bye Barbara), Pierre Richard (Les malheurs d’Alfred), Alain Resnais (Stavisky), Georges Lautner (Pas de problèmes)… Au théâtre, elle joue les plus grands auteurs : Dario Fo (Isabelle, trois caravelles et un charlatan), Shakespeare (La nuit des rois) ou Giraudoux (La guerre de Troie n’aura pas lieu).
   Peu avant ses trente ans, sa vie commençe à changer : elle déménage de son appartement du 17e arrondissement et devient propriétaire d’un appartement du 14e arrondissement (qu’elle habite encore). Elle s’essaye à l’écriture avec "L’Admiroir" en 1976, où elle dépeint ses sentiments quelques années plus tôt, récompensé par l’Académie Française. C’est à trente ans qu’elle rencontre Bernard Giraudeau sur la scène de la pièce de théâtre "La guerre de Troie n’aura pas lieu" qui devient son compagnon. Il lui fait découvrir la Creuse, où elle retrouve un peu la campagne de son enfance, et qui lui vaut aujourd'hui une véritable passion pour le jardinage.
   Elle continue le cinéma avec "Un éléphant ça trompe énormément" (Yves Robert, 1976) où elle interprète une Charlotte éblouissante, puis fait ses premiers pas à Hollywood avec "Bobby Deerfield" de Sydney Pollack qu'elle joue avec Al Pacino et Marthe Keller. Elle tourne ensuite avec Philippe de Broca, Alexandre Arcady, Henri Verneuil. Elle a bien du mal, à cause de son passé, à tourner "Le démon dans l’île" de Francis Leroi ou elle interprète le rôle d’un médecin qui perd son mari et son fils dans un accident de voiture.
   En 1982, elle met au monde son premier enfant, Gaël. Elle donne une petite sœur à ce petit garçon en 1985, Sara.
   Anny écrit un second roman en 1986, "Le nez de Mazarin". Un peu oubliée par le cinéma, elle continue sa carrière au théâtre et à la télévision. Elle interprête avec Bernard Giraudeau "Le plaisir de rompre" et "Le pain de ménage" et tourne dans "La face de l’Ogre", premier long-métrage de ce dernier. Elle reçoit aussi un molière en 1988 pour son interprétation dans "Le secret".
   C’est au début des années 90 qu’elle décide d’écrire une autobiographie pour livrer toute la douleur liée à la mort de ses parents 35 ans plus tôt. C’est ainsi qu’est publié "Le voile noir" en 1992 qui connaît un véritable succès commercial. Après sa parution, ses lecteurs lui envoient tant de lettres qu’elle décide d’écrire un second livre "Je vous écris…" dans lequel elle répond à toutes ces lettres et reverse la moitié de ses droits d’auteurs à l’association SOS Village d’enfants dont elle est la nouvelle marraine.
   En 1991, elle tourne la nouvelle série télévisée de Joël Santoni "Une famille formidable". Alors qu'elle affirmait à 29 ans : « Je ne veux pas faire de séries », la voilà mère formidable avec Bernard Lecoq pour mari. Elle reçoit pour ce rôle le sept d’or de la meilleure comédienne en 1995. Cette série la fera connaître du plus grand nombre de français et dont les épisodes se poursuivent pendant plus de dix ans.
   C'est à cette époque qu'elle se sépare de Bernard Giraudeau et rencontre, sur le tournage de "Charlemagne" celui qui devient son compagnon pendant plus d'un dizaine d'année, Cris Campion.
   Elle poursuit son travail d’écriture en publiant un autre livre "Les Chats du Hasard" (1999) dans lequel elle parle de son amour pour les chats, puis son dernier roman "Allons voir plus loin, veux tu ?" (2002) qui est encore un succès littéraire. Elle a aussi publié une anthologie ou elle regroupe des textes à propos des chats ("Les chats-mots", sorti le 6 novembre 2003)
   Elle continue la télévision avec la série "Chère marianne". On la retrouve au théâtre dans "Un mari idéal" (1995) et "Sarah" (2003), avec Robert Hirsch.
   Elle est marraine de l’association SOS village d’enfants qui regroupe des fratries séparées, ainsi que SOS papas qui lutte pour les pères divorcés. Elle associe son nom à Rire médecin qui apporte un peu de joie aux enfants hospitalisés, et à l'ARC (l'association pour la recherche contre le cancer). Elle a aussi soutenu le recherche contre le cancer du sein.
   Anny Duperey est une artiste complète : comédie, écriture, danse, peinture, chant, photographie, trapèze... manque-t-il quelque chose ? En plus des arts, c'est aussi un excellente cuisinière, et une très bonne couturière - elle a fait pendant longtemps ses robes et ses manteaux. Anny est aussi une grande dormeuse, puisqu'elle fait une à deux siestes par jours !

 

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