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Anny Duperey : Un éléphant ça
trompe énormément
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Dernière modification : 19 février 2005
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Réalisation : Yves Robert Scénario : Yves
Robert - Jean-Loup Dabadie Musique originale : Vladimir
Cosma
Jean Rochefort : Etienne Dorsay Anny
Duperey : Charlotte Guy Bedos : Simon Claude
Brasseur : Daniel Victor
Lanoux : Bouly Danièle Delorme :
Marthe Marthe Villalonga : Mère de
Simon Martine Sarcey : Mme esperanza Hélène Surgère Anémone : La gardienne du parking
Sortie : 1976
Quelques photos
>> Bande annonce
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Résumé
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Quatres copains inséparables sont réunis pour le meilleure, comme pour le pire : les femmes. Etienne, la quarantaine, marié à Marthe, est attiré par une jeune femme - Charlotte - qui passe dans un gararge et dont la robe rouge est soulevée par une bouche d'aération. Bouly le séducteur se fait plaquer par sa femme. David l'homosexuel pleure un amour envolé. Et enfin Simon, le médecin, harcelé par une mère envahissante...
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Anecdotes
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À l'origine d' "Un éléphant ça trompe énormément", il y a un souvenir de jeunesse d'Yves Robert. À dix-huit ans, le comédien tombe amoureux fou d'une jeune secrétaire parisienne, qu'il aimera secrètement pendant deux ans sans jamais trouver le courage de l'aborder. C'est elle qui lui a inspiré le personnage de Charlotte, interprété par Anny Duperey. Une scène d' "Un éléphant ça trompe énormément" nous montre les jupes d'Anny Duperey se soulevant sous l'effet d'une soufflerie. Il s'agit d'une citation de "Sept ans de réflexion" de Billy Wilder (1955) où Marilyn Monroe subissait le même type de désagréments.
« Avec "Un éléphant ça trompe énormément", nous voulions faire un vaudeville d'aujourd'hui avec amants dans le placard. Dans le vaudeville, l'homme malheureux, c'est l'amant à poil dans le placard. » « Il nous semblait que le héros de notre histoire avait besoin de prendre du recul sur ce qui lui arrivait, de penser, de commenter, de se parler, de se regarder vivre, d'en rire parfois. Je soumets l'idée de la voix off à Danièle et je me fais envoyer sur les roses. Elle jugeait l'idée paresseuse. Cet exercice littéraire, en revanche, séduisait beaucoup Jean-Loup Dabadie. Il a tenté quelques répliques avec bonheur. Ce n'était pas un commentaire plat ou pléonastique. Tout le contraire même. » Yves Robert
"Un éléphant ça trompe énormément" est d'abord sorti aux États-Unis sous le titre "Pardon mon affaire" avant de faire l'objet d'un remake, "La Fille en rouge" de et avec Gene Wilder (1984). Avec une moyenne de 120 000 entrées Paris par semaine, "Un éléphant ça trompe énormément" est, en 1976, l'un des grands victorieux du box-office. Claude Brasseur reçoit le César 1977 du Meilleur second rôle masculin pour son interprétation du personnage de Daniel. Le film est également nominé dans les catégories meilleur second rôle féminin (Anny Duperey) et meilleur scénario original. Commentaires Canal Plus
Ce film a été projeté au festival de Cannes le 12 mai 2002 en hommage à Yves Robert décédé le 10 mai.
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Commentaires
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Du début à la fin, on rit, on rit, on rit... Non seulement les commédiens sont remarquables - particulièrement Anny Duperey et Claude Brasseur, mais le scénario est écrit avec beaucoup de talent. A voir absolument...
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anny duperey est splendide et magnifique marion, Lyon - Note:10/10
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Revue de presse
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« Ça commence comme une comédie à l’américaine et l’on s’aperçoit en cours de route qu’Yves Robert a inventé un genre bien à lui. Non point un pastiche de la comédie américaine, mais son homologue français. On rit, on rit, on rit – à gorge déployée – d’une succession presque ininterrompue de gags neufs, discrets, jamais étirés. Mais on a aussi le cœur un peu serré devant la cruauté secrète de telle situation. » Claude-Marie Trémois, Télérama
« "Un éléphant ça trompe énormément" est une agréable comédie, habilement réalisée, handicapée par une fin banale et inutilement étirée, mais comportant aussi des gags et des dialogues fort drôles. C’est du bon travail de professionnel à tous les niveaux, y compris celui de l’interprétation et c’est, finalement, un fort agréable divertissement qui témoigne de quelque respect pour son public. » François Chevassu, La Saison cinématographique
« C’est mené tambour battant, sans une once de vulgarité, c’est truffé de gags, c’est irrésistible et, en même temps, en arrière fond, élégamment mélancolique : cet éléphant-là a beaucoup de finesse. Et ne trompe pas son public. C’est si rare ! » Annie Coppermann, Les Échos
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