Anny Duperey : Un mari idéal

Dernière modification : 1 juillet 2004

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Au Théâtre Antoine
D'après Oscar Wilde
Adaptation française : Pierre Laville
Mise en scène : Adrian Brine


Avec :
Anny Duperey : Olivia Cheveley
Didier Sandre : le Vicomte Arthur Goring
Dominique Sanda : Gertrude Chiltern
Frédéric Van den Driessche : Robert Chiltern
Jacques Debary : Lord Caversham
Florence Darel : Mabel Chiltern
Edith Perret : Lady Markby
Françoise Gillard

Cette pièce a reçu 10 nominations aux Molières 1996.
Afficher les nominations

Résumé

   Sir Robert Chiltern est Secrétaire d'État aux Affaires étrangères d'Angleterre. Pour Lady Chiltern, il est le mari idéal. Son meilleur ami, Arthur Goring, désespère son père, Lord Caversham, par sa flemmardise. Mais voilà que débarque Olivia Cheveley de Vienne, ancienne fiancée d'Arthur et camarade de classe détestée de Gertrude Chiltern. Elle détient une lettre compromettante pour Sir Chiltern, et va tenter de le faire chanter en le poussant à commettre un acte "déshonorant"...

Commentaires

   « Un mari idéal » est le combat d'un homme prit entre le passé ressurgissant, une carrière qui était prometteuse jusqu'à l'intrusion de Mme Cheveley, et l'amour de sa femme. Combat entre le bien et le mal, où le vertu finira par triompher. On rit des quiproquos, du jeu vicieux de Mme Cheveley qui finit par perdre.
   Oscar Wilde a réussit une comédie divertissante, adapté avec talent et légèrté par Pierre Laville.

   Anny Duperey interprète le vice avec beaucoup de justesse, rôle qu'elle a souvent tenu au théâtre, notamment dans "Le nouveau monde", "Le secret".

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Anecdotes

   L'adaptation de cette pièce de théâtre par Pierre Laville a été édité aux Editions Actes Sud en 1995.
   Le compagnon d'Anny Duperey, Cris Campion, a réalisé un documentaire sur elle pendant les répétitions de cette pièce.

Revue de presse

« La judicieuse adaptation de Pierre Laville installe au centre de l'action Arthur, l'ami de Chiltern et le double d'Oscar Wilde, un dandy futilissime jusqu'au génie dont la loyauté, la générosité, la délicatesse et l'esprit de tolérance s'affirment à travers le rideau d'aphorismes paradoxaux derrière lequel il s'abrite. Didier Sandre réussit dans ce rôle une extraordinaire composition, subtile, inventive, magistrale. Grâce à lui, Oscar Wilde est vraiment présent sur les planches. Autour de lui, excellente distribution, avec un joli match entre Dominique Sanda et Anny Duperey, gagné par cette dernière. C'est qu'Anny joue le vice et Dominique la vertu. Ce n'est jamais le beau rôle. »
Pierre Billard, Le point

« « Un mari idéal », ou le triomphe d'un cynisme vieux d'un siècle, et pourtant toujours d'actualité . Il y a un siècle, Oscar Wilde écrivait une pièce où un jeune politicien devait sa carrière à un délit d'initié. Comble du cynisme et de l'humour pervers, l'affaire est toujours moderne. On peut s'en rendre compte au Théâtre Antoine, qui donne Un mari idéal, comédie édifiante sur les moeurs du « grand monde », dominée par le jeu subtil de Didier Sandre.
   [...]Traduction animée de Pierre Laville. Mise en scène à la va-vite d'Adrian Brine. Décors encombrés de Roberto Plate. Costumes parfois pas bète de Bernadette Villard. Distribution comme ci comme ça : Didier Sandre, admirable dans le rire comme dans le coup noir, Frédéric Van den Driessche, beau brun sans grand plus, Anny Duperey, au contraire très à l'aise, trop, un peu centauresse manquée égarée chez les petits hommes...»
Michel Cournot, Le Monde

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