Anny Duperey
 

Anny Duperey : Le Figaro

 

Dernière modification : 24 décembre 2004

 

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La rayonnante vitalité Duperey

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[24 décembre 2005]

   Théâtre. Après la grâce délicieuse de Danielle Darrieux, le texte d'Eric-Emmanuel Schmitt Oscar et la Dame rose trouve un nouvel accomplissement – et de manière très différente – avec la création d'Anny Duperey. C'est Joël Santoni, le réalisateur d'Une famille formidable, qui signe la mise en scène. Dans un sobre et élégant décor de panneaux qui coulissent imaginé par Pace avec ce bac rempli de joujoux, un peu de lumière (Hervé Gary), très peu de son, juste ce qu'il faut pour évoquer les enfants, la solitude de l'hôpital (Julien Dauplais), de la musique (Serge Franklin), l'histoire d'Oscar peut trouver son touchant épanouissement. Joël Santoni trouve la juste fluidité, le mouvement qui conviennent en un spectacle qui doit sa force sans agressivité à la rayonnante vitalité d'Anny Duperey.

   Elle y va. Pantalon, tunique noire dégageant son beau cou de danseuse, pas souple dans de petits chaussons de couloirs d'hôpital et de jeux avec les enfants – elle est la Dame rose et la blouse est la seule tache de couleur vive avec le ballon, le nounours et les autres jouets. Mais elle est Oscar. Yeux au ciel. S'adressant à Dieu, après tout. Et sans faiblir.

   Ici, Anny Duperey est comme le petit garçon qui se révolte et revendique et prend à témoin : elle extériorise. Mais jamais dans l'excès. Ni de colère, ni de chagrin, ni de résignation. Mais dans une sorte de vaillance belle, comme un personnage combattant, pur, loyal, sans mesquinerie aucune. Cette interprétation lumineuse accordée au beau regard bleu d'Anny Duperey, cette voix aux accents fermes et doux en même temps, cette intelligence de la comédienne, balaient tout ce qu'il pourrait y avoir de dérangeant, voire de larmoyant dans la proposition. On entend bien la langue, la cocasserie qu'Eric-Emmanuel Schmitt prête à Oscar – et à ses amis d'ailleurs comme à la Dame rose ; on ne bascule jamais dans l'excès émotionnel. Il y a une pureté tranchante du sentiment, une victoire de la vie. Même si à la fin l'enfant meurt...

 

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